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18 décembre 2010

Là, tu me regardes et tu soppes net. Quelques

Là, tu me regardes et tu soppes net. Quelques mètres nous séparent alors...

Tu ne dis rien, tu ne dis jamais rien lorsque tu es surpris. Je cherche tes yeux, occupés à me détailler de la tête aux pieds, une véritable caresse que je ressentais glisser sur tout mon corps. Mes yeux te trouvent enfin, et sans bouger, nous restons là, à nous regarder, à nous aimer. Nos yeux se font l'Amour, mon Ange, et c'est divin. Quelques mètres nous séparent et pourtant j'ai la sensation que tu es en Moi. J'ai la sensation d'être en Toi...Minutes bénies ! Une osmose, une fusion d'esprit et de corps incroyablement belles. Nous lisons dans nos yeux, l'Amour sublimé, l'Amour passion, le mal d'Aimer. Nos yeux s'embuent. Il n'y a plus rien, rien que Toi, rien que Moi...et notre silence. Nous restons là, sans bouger, immobiles, à nous délecter ensemble de cet instant magique. L'attente est délicieuse, enivrante...Puis, avec un geste lent, je t'attire à moi en te tendant ma main, un "Viens !" que je prononce avec des sanglots dans le fond de ma gorge...Tu approches doucement, je compte tes pas..5, puis 4, puis 3, puis 2, puis 1..Ta main prend la mienne avec toute la délicatesse qui te caractérise. Tu l'embrasses, tu la respires, tu l'aimes...Un "Oh mon Amour..." vient souffler sur ma peau. Tu te rapproches de plus en plus. Nos corps s'attirent comme deux aimants.. Je sens tes bras délicatement m'enlacer...Comme j'apprécie leur douceur, leur refuge, leur abri. Puis le contact soudain, deux pôles amoureux qui s'embrasent. La chaleur de nos corps est un vrai délice. Et tu me sers...tu me sers...tellement ! Comme si tu craignais que je ne me sauve, comme si tu avais peur que je disparaisse, comme si tu avais peur que je ne sois qu'un rêve. Nous nous dégageons de l'étreinte. Ton regard plonge dans le mien, encore humide. D'un doigt, tu soulèves mon menton que tu embrasses. Tu promènes tes lèvres sur mon visage, mais tu évites la bouche...tu l'effleures seulement...L'attente toujours l'attente. Et c'est ce que j'aime en Toi, cette volonté de faire durer les plaisirs jusqu'à l'extrême. Je ferme les yeux, je sens tes lèvres mordiller lègèrement les miennes, pour enfin les prendre..les prendre comme elles se donnent, passionnément, intensément, profondément. Tu m'emportes dans ce baiser à me faire vasciller, je perds pieds, je bascule, je m'évanouis, je m'abandonne et je me donne, telle que tu m'aimes. Nous nous mangeons, nous dévorons. Ta main se presse derrière ma nuque, pour prendre, pour prendre encore et je te donne..te donne encore. Nous sommes des affamés mon Ange, des ogres d'Amour que l'on ne peut rassasier. Tes mains glissent sur ma robe que tu caresses. Mon dos, mes reins, mes fesses, mes cuisses. Puis mes seins t'appellent , avides d'être caressés par tes mains mendiantes. Tu m'empêches de te toucher. Tu glisses mes mains dans mon dos, et de la tienne, saisie les deux pour les maintenir alors que l'autre caresse mon cou, alors que ta bouche me prend, alors que nos langues se mêlent..La chaleur nous envahit. Nos respirations sont sacadées à chaque prise d'oxygène, nous respirons l'Amour à pleins poumons. Ces minutes furent d'une incroyable intensité. J'ignorais, à ce jour, qu'une telle puissance pouvait émaner de deux êtres mués par l'Amour. Puis, les baisers fougueux laissaient place à des baisers langoureux et plus sages, nos palpitations cessèrent. Du bout d'un doigt, tu soulevas à nouveau mon menton et tu as dis : "Bonjour ma Belle" avec une infinie douceur dans la voix, qui avait le don de me faire craquer ! "Bonjour mon Ange" répondais-je, fondante d'Amour...

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