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motscolores

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8 août 2011

...

"Je...Nous n'attendons rien de personne,de quiconque. Rien de moi, rien de nous. Je...Nous sommes là. C'est ainsi."

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28 juillet 2011

Double Je...

Elle l'aimait. Certainement comme elle n'avait jamais aimé quiconque. Elle l'acceptait, lui, tel qu'il était. Rien de plus, rien de moins. Lui, son Amour, tel un diamant brut, qu'elle se refuserait toujours à vouloir tailler,  façonner. Elle en aimait même jusqu'à ses impuretés. Rien, elle n'enlèverait rien. Tout était là, à sa juste place.

Elle le regardait préparer quelques affaires, rangeant méticuleusement ses effets dans sa valise. Il s'apprêtait à partir pour quelques jours. Comme il en avait  l'habitude. Elle l'acceptait. Adossée au chambranle de la porte de leur chambre, elle l'observait déambuler dans la pièce. Elle se taisait. Comme elle l'avait toujours fait. Jamais elle n'aurait oser lui demander de comptes sur ces déplacements. Il était un homme libre et c'est bien ainsi qu'elle l'aimait. Non. Elle ne lui demanderait pas, jamais.

Elle savait. Elle l'avait su depuis toujours sans trop savoir comment d'ailleurs. Elle n'avait pourtant rien cherché. C'était là, comme une évidence. Mais elle s’était tu..se tairait. Il est des endroits où nul n’a le droit de pénêtrer sans y être invité. L’intimité des êtres, telle une terre sacrée, doit être reconnue, respectée. Nul ne peut prétendre être en droit de la violer au profit de sa propre satisfaction. Aussi, elle le respectait. Seulement, lorsqu’elle plongeait intimement son regard dans celui de son Amour, un mal terrible lui tordait le ventre...Elle avait mal pour lui. Elle avait mal pour elle. Emprisonné depuis toujours dans ce terrible secret, elle essayait d’ imaginer sa souffrance, tentait du moins de la vivre comme si elle était...Lui. Il n’avait pas besoin d’ouvrir la bouche pour qu’elle l’entende…

Combien de temps ? pensait-elle. Combien de temps devrait-elle attendre pour entendre cette confidence ? Ce secret qu’il garde au fond de lui sans jamais l’avoir divulgué à quiconque. Par peur. Peur du regard de l’autre. Peur d’être jugé, méprisé. Peur de me perdre ? Et elle savait qu’il n’était pas homme à pouvoir le supporter. Elle savait aussi qu’ il n’ignorait  rien de l’Amour qu’elle lui portait. Il la savait intègre, honnête. Elle l’était. Elle lui avait si souvent prouvé...

 Pourtant, elle restait là, seule avec ses attentes, ces réponses…Celles qui ne viendraient peut-être jamais…

Il ferma le zip de sa valise. Se retourna. S’empressa d’aller la rejoindre. L’enlaça. L’on entendait le cri de leur silence…Leur étreinte se passait de mots inutiles. Il la serrait tout contre lui. Elle le sentait coupable. Elle avait mal pour lui….chaque fois.

Et pourtant, s’il savait ! S’il savait qu’il n’a rien à craindre de moi…

Oui…Mais il ne le sait pas.

Il ne savait qu’elle l’aimait… Lui. Qu’elle l’aimait Elle…Celle qu’il cache depuis trop longtemps. Celle qui le coupe, le scie…en deux. Celle qui fait partie de lui…

Double Je.

14 juillet 2011

C'est ainsi...

Je les ai vu, ensemble. Lui. Elle. Je les souhaite heureux, sincèrement. Comme ils semblaient l'être sur cette photo.

"Il naît des Amours possibles pour les uns...Impossible pour d'Autres..."

C'est ainsi.

21 avril 2011

Avis de recherche.

Elle s'était levée dès l'aurore. Déterminée. Elle y avait longuement réfléchi. Elle le ferait. Ainsi en avait-elle décidé. C'était le jour, celui-là et pas un autre. Elle s'habillait vite. Passait dans une pièce. Prenait au passage les effets dont elle aurait besoin. Un gros feutre rouge, deux grands panneaux cartonnés, du fil de fer. Fourra le tout dans le coffre de sa voiture et mis le contact. Arrivée à destination, elle s'installa. Sortit ses effets et se mit à l’ouvrage Les yeux des passants, interrogatifs n'avaient aucun effet sur elle. Certains ralentissaient le pas, curieux. Elle, se contentait de leur sourire. Elle déposa les panneaux au sol, sortit son feutre rouge et le laissa glisser respectivement sur les panneaux cartonnés. Les mots apparaissaient, ses mots naissaient. Elle prit le fil de fer, le tordit jusqu'à ce qu'il cède en deux parties. Entrepris de faire des trous dans les panneaux, ce qu'elle fit sans effort. Elle les attacha l'un à l'autre puis satisfaite du résultat obtenu s'assura que l'écart entre les deux cartons était suffisant pour y glisser sa tête. Il ne lui restait plus qu'à accomplir ce pourquoi et pour qui elle était venue.

Ainsi revêtue, elle déambula dans la rue. Elle observait les regards attirés par les grosses lettres rouges et l'étonnement qui s'ensuivait après leur lecture. Elle les ressentait dans son dos lorsque les passants croisés se retournaient sur elle ou plutôt sur les inscriptions particulières qu'ils découvraient...Elle essayait d'imaginer leurs questionnements, s'ils en avaient. Une réflexion, un jugement, s'il y en avait un, tel que : "Tiens...Encore une folle !" Peu lui importait finalement. Ces pensées, si toutefois, existaient ne lui appartenaient pas, ne lui appartiendraient jamais.

Un enfant s'arrêta tout à coup à sa hauteur et lui adressa la parole : "Dis Madame, çà veut dire quoi çà ?". Elle marqua quelques secondes de silence, émue par cet interlocuteur, intéressé et curieux. Se serait-elle doutée un instant, qu'un enfant serait le seul, l'unique Etre parmi tous ceux qu'elle avait croisé, à venir vers elle afin de satisfaire une saine curiosité. L'innocence d'un enfant est dotée de pouvoir que les adultes ont trop vite oublié, pensa-t-elle. Elle le regardait, fixant ses yeux dans les siens, lorsqu'une vague de douceur la submergea. Elle comprit tout à coup. Sut. Elle s'approcha de l'enfant et dit :

- J'ai écrit cela spécialement pour toi, je t'attendais...Je te remercie d'être venu.

- Ah ? répondit l'enfant sans comprendre.

En guise de réponse, elle posa un baiser délicat sur son front. Recula de trois pas. Elle remarqua que les yeux de l'enfant parcouraient à nouveaux les lettres inscrites en rouge. Il les déchiffrait. Seules ses lèvres articulaient sans qu' aucun son ne viennent : "CHER CHE E VEIL LE", lisait-elle sur ses lèvres et en se retournant devina les lèvres de l'enfant faire de même en lisant le mot, inscrit dans son dos : "DE SES PE RE MENT..."

21 avril 2011

Tu es bizarre...

...m'a-t-on dit, un jour.

- Ne ferais-tu pas partie d'une secte ?

- !!!

- Tu es là, avec nous, mais tu es si...absente. Tes propos sont étranges et je n'y comprends rien...Es-tu sûre que tous va bien ?

(silence)

Que répondre à cela ?

Et pourtant...Les mots me brûlent les lèvres. Mais je ne les prononçerais pas, non. Ils seraient sûrement écoutés mais certainement pas entendus.

Je m'abstiens donc.

J'ai ce choix.

 

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21 avril 2011

Définition

Un Etre Eveillé :" Etre capable de raconter des histoires à dormir debout..."

Dormir debout...Ne pas sortir du "rêve" ou de la "réalité".

La folie me guette-t-elle ? A moins que cela soit la Conscience ?

Ne me réveillez pas, je garde l'oeil grand ouvert...

18 avril 2011

Le Temps...

"Désolée, je n'ai plus le temps !" avait-elle écrit. Elle réalisait en écrivant ces mots qu'elle en vivait en dehors depuis l'instant où elle avait compris. A la seconde même où elle prit conscience qu'en oubliant le temps, elle avait trouvé chaque seconde de sa Vie à Vivre.

12 avril 2011

Bas les masques

Que cherches-tu,  dis-moi,  ainsi dissimulé derrière ton écran, caché derrière tes profils et tes pseudos ?

Me crois-tu si naïve ?

Saches que JAMAIS je ne te donnerai  la moindre occasion d'obtenir ce que tu souhaites...

Si des rancoeurs, ressentiments, (la haine ?) que tu éprouves à mon encontre t'étouffent, je t'invite à venir me les cracher au visage si tu en ressens le besoin.

Tu sais où me trouver.

 

2 avril 2011

J'ai Aimé...

J'ai Aimé cet après midi. Oui, beaucoup.

J'ai Aimé ton premier regard posé sur moi. Ce qu'il disait. J'ai pris plaisir à te dire bonjour, à déposer mes lèvres sur tes joues qui les attendaient. Comme à chaque fois. Nous nous apprécions beaucoup. Toi et moi le savons. Un simple regard et tout est dit. Nos pensées se rejoignent...toujours. Nous nous surprenons à nous deviner , sans surprise. Nous marchons sur le même fil, ensemble.

J'ai Aimé ta courtoisie. Cette manière délicate de me faire ces compliments sur ma nouvelle coupe de cheveux. "Elle me plaît beaucoup" m'as-tu avoué. Et encore, "tu es très épanouie !"..Ton regard accompagnant ces mots m'ont fait littéralement "fondre". J'aurais Aimé, à ce moment précis m'approcher près de toi...tout près de toi. A quelques milimètres seulement, humant l'odeur de ta peau, l'effleurant...Ne surtout pas la toucher. Oui, j'aurais Aimé. J'aurais Aimé être dans tes bras, là, sans bouger, sans respirer.

Mais...

Tu me séduis. Et d'une façon si chevaleresque ! Du temps, au temps où les prétendants portaient gants blancs et chapeaux claque. Du temps, au temps où ils savaient cacher, dissimuler leur impatience. Du temps, au temps où les prétendantes portaient voilettes et s'abritaient sous ombrelles soucieuses de préserver la blancheur de leur teint. Oui, j'ai Aimé.

Mais...

Nos discussions se mêlent mais ne s'emmêlent jamais. J'aime lorsque tu viens dans mon monde, mon monde féminin. Tu entres et tu t' installes sans aucune crainte de voir ta masculinité égratignée d'une quelconque façon. J'Aime. Et lorsque, à mon tour, je te rejoins sur ton terrain, là où ta virilité s'impose...Je sais.

Mais...

J'ai Aimé ces heures passées en ta compagnie. Nos confidences. Nous savons l'un et l'autre, une fois dévoilées qu'elles seront bien protégées, bien à l'abri. Le mot "harmonie", notre quête mutuelle s'exprime pleinement lorsque nous sommes ensemble. Tu m'appaises. Je t'appaise.

Et tellement,

Et beaucoup d'autres choses encore...

On s'Aime. Oui.

Mais...

"D. Prends bien soin de ta femme".

 

24 février 2011

Des mots... Des actes.

La vraie aventure de vie, le défi clair et haut n'est pas de fuir l'engagement mais de l'oser.
Libre n'est pas celui qui refuse de s'engager.
Libre est sans doute celui qui ayant regardé en face la nature de l'amour - ses abîmes, ses passages à vide et ses jubilations - sans illusions, se met en marche, décidé à en vivre coûte que coûte l'odyssée, à n'en refuser ni les naufrages ni le sacre, prêt à perdre plus qu'il ne croyait posséder et prêt à gagner pour finir ce qui n'est coté à aucune bourse : la promesse tenue, l'engagement honoré dans la traverse sans feintes d'une vie d'homme.


C. Singer - Éloge du mariage, de l'engagement et autres folies

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